Moulin de la Mer
Mentionné en 1235 dans le cartulaire de l’Abbaye, celui-ci était fort exposé aux tempêtes, obligeant la baronnie de Vittefleur à de constantes réparations.
Le premier moulin appartenait à Guillaume Haucoste qui en fit don à l’Abbaye de Fécamp.
Il fut vendu comme bien National en 1793 à Martin Guesnel.
En 1821, il appartient à Eustache Quesnel est réglé par un arrêté préfectoral le 6 janvier 1824, construit sur le dié, il fonctionnait avec le flux et le reflux de la mer, il est détérioré au début du XIXe siècle par les vagues, et détruit par les tempêtes.
Il sera reconstruit par le sieur David 50 mètres plus haut en 1846, sur l’embouchure de la Veules.
En 1875 il appartient au sieur Ouvry. Le 22 avril 1909, une réfection de la roue est effectuée et fournit la force nécessaire pour l’éclairage du Casino ainsi que pour les bains chauds.
Ce second moulin vétuste et dangereux pour la population a été démoli dans les années 1930, par la main de l’homme. A son emplacement, il ne reste qu’un promontoire, réduit aujourd’hui à une simple terrasse panoramique, ou les bases de la construction sont encore visibles.
Moulin Guesnel
Construit après la Révolution française par le citoyen Pierre Anquetil, ce moulin à blé est vendu en l’an VI (1797-1798) à Pierre-Marin Petit fabricant d’huile à Pavilly et à Veules.
Ce dernier le revend à Guillaume Guesnel en 1806, alors que le sieur Chevalier fils l’occupe sans bail pour 400 frs par an.
Le 9 mars 1810, le moulin est réglé par des repères de police des eaux et de vannages.
Il appartient à Abraham Chevalier en 1831, puis aux sieurs Blanchard et Alexandre en 1860.
Aujourd’hui détruit, seul subsiste les traces du support de l’axe.
Anciennement nommé « villa du moulin », celui-ci est actuellement situé derrière la villa « La Passerelle ».
Moulin appelé ‘L’usine’
En 1780, le sieur de Blosseville possède deux moulins à blé, tenus par Louis Vattement pour 1000 livres.
En 1821, la propriété passe aux héritiers les Poret de Blosseville, et en 1847 à la famille Detouchet.
Ce moulin à blé avait été réglé le 6 janvier 1824, l’aventure commence en 1852 pour l’instigateur de cette nouvelle industrie veulaise, Frédéric Stanislas OUVRY. C’est cette année-là qu’il rachète « les moulins neufs » à Didier Detouchet l’héritier d’une vieille famille les Poret de Blosseville.
Par un arrêté préfectoral du 8 octobre 1854, une roue hydraulique est supprimée et le moulin est changé en moulin à huile.
Dans le bâtiment principal, le moulin appelé « l’Usine » produit de l’huile de colza et demeure l’établissement le plus important de la ville.
En 1856, l’huilerie Ouvry soulève de vives oppositions dans le voisinage à cause du bruit occasionné par les pilons écrasant le colza. Baptisé « La Cascade » par Monsieur Lamy le propriétaire, le moulin sera transformé.
On modifiera alors l’équipement pour installer une turbine électrique qui alimentera « la cascade » ainsi que le Grand Hôtel des Bains.
Moulin des Oiseaux
Construction du moulin en 1797 par Pierre Maigret.
Autorisé par une ordonnance royale de 1821, ce petit moulin à blé, près des cressonnières, est réglé le 17 avril 1856 au profit de M. Pierre Maigret, précisant qu’il est « entre autre alimenté par une source particulière » venant de sa propriété.
En 1914,le moulin ayant cessé de fonctionner, Mme Potel fait boucher de maçonnerie le passage de la roue.
Cet ancien moulin, situé à côté d’une dérivation toujours visible, est devenu une maison d’habitation et l’annexe de la villa « le moulin aux oiseaux« .
Moulin Malleville
Moulin à blé, propriété des Sieurs Michel Mignot et Charles Modart, autorisé par une ordonnance royale du 24 mai 1821, celui-ci était situé au fond de la sente Chassetruie.
En 1860 il est occupé par la veuve Lesueur. Le 8 janvier 1906, il appartiendra à M. Barbe Louis qui le transformera en maison d’habitation.
Aujourd’hui, celle-ci est bordée d’un canal toujours visible, du bief et de l’emplacement de la roue. Quant à la vaste étendue d’eau sur laquelle pouvait naviguer un doris, celle-ci n’existe plus.
Moulin du Gué
Situé à l’abreuvoir, ancien passage de la rivière à gué, le moulin fut construit en juin 1791 par le citoyen Jean Maret (premier maire de Veules).
Il s’appelait alors moulin de l’Isle. Cet établissement a fonctionné depuis cette date jusqu’en mars 1808 et produisait deux boisseaux et demie de blé à l’heure.
Par arrêté préfectoral du 17 mai 1809, Jean Maret est autorisé à conserver ce moulin à blé à condition d’établir des repères de police des eaux et des vannages.
Devenu moulin à huile, sans doute détérioré, il fut reconstruit en 1850.
Plus récemment, il est devenu une dépendance de la villa dite « Le moulin du gué« .